Rapport du Comité de monitoring : intervention en plénière

Rapport du Comité de monitoring : intervention en plénière 12/07/2018

Intervention

 

La presse a repris les propos tenus par Benoît lors de l'audition en commission finances :

Budget: L'indépendance du comité de monitoring objet d'une séance tendue à la Chambre
 
ID: 94621616
BRUXELLES 17/07/2018 12:21 (BELGA)
 
L'indépendance du comité de monitoring budgétaire a fait l'objet d'une séance houleuse mardi en commission des Finances de la Chambre. Les députés ont auditionné le président du comité Alfons Boon après la publication du dernier rapport proposant un effort de 2,6 milliards d'euros pour inscrire le budget 2019 dans la trajectoire européenne, estimation dont se sont dissociés plusieurs membres du comité.
 
La ministre du Budget Sophie Wilmès s'est invitée aux travaux de la commission, ce qui a eu le don d'irriter l'opposition qui s'interroge sur d'éventuelles pressions que le gouvernement exerce sur les hauts fonctionnaires du comité de monitoring. "J'exerce mes devoirs constitutionnels", s'est défendue la ministre de tutelle. Celle-ci a rappelé qu'il incombait aux ministre de porter la responsabilité politique au parlement.
      Sur le fond, Alfons Boon a estimé qu'il existait peut-être un malentendu quant au rôle du comité de monitoring, qui se limite à récolter les chiffres les plus récents en vue de permettre au gouvernement de réaliser le budget. Il ne s'agit pas d'un "chien de garde", rôle dévolu à la Cour des comptes. Quant au dernier rapport, il a été présenté au consensus dans sa globalité; seule la présentation de certains éléments n'a pu faire l'objet d'un consensus. Alfons Boon dit à cet égard avoir pris ses responsabilités en soumettant le rapport dans les temps au gouvernement.
      Le président du comité de monitoring n'a pas souhaité indiquer quels hauts fonctionnaires s'étaient dissociés de la présentation centrale du rapport, ni combien parmi les sept fonctionnaires avaient fait le choix de ne pas adhérer à celle-ci. Selon les chiffres évoqués, ce nombre pouvait varier, a-t-il expliqué.
      L'opposition est restée sur sa faim. Pour le chef de groupe PS Ahmed Laaouej, c'est potentiellement 2,5 milliards d'euros qui sont en jeu (en soins de santé, sur l'impact du tax shift, l'ampleur des versements anticipés) au départ de travaux budgétaires qui porteraient dès lors sur un effort de 5 milliards d'euros en 2019.
      Pour la majorité, l'opposition a échoué dans sa tentative de démontrer que le gouvernement avait poussé le comité de monitoring à maquiller les chiffres. "Le gros problème pour l'opposition est que le gouvernement a un bon résultat. Alors, on agite la presse. Tout cela est un cirque", s'est ému Benoît Piedboeuf (MR). (INT, POL, OCH, (BPE), fr)
 
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